Réunis à Kinshasa du 17 au 19 juillet 2022, les délégués des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), notamment les responsables des instances de régulation du secteur de l'énergie, ont réfléchi sur les options à lever pour la mise en place de la Commission Régionale de Régulation d’Électricité de l’Afrique centrale (CORREAC).
Ouverts par le ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité Olivier Mwenze, ces travaux se sont déroulés sous la férule de la directrice générale de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Électricité (ARE), Sandrine Ngalula Mubenga.
Une fois installée, la CORREAC régulera les interconnexions en mettant en commun les efforts de manière à faire bénéficier de l’énergie à certains pays qui n’ont pas d’infrastructures comme le Tchad.
« En effet, avec un potentiel énergétique d’environ 149.000 mégawatts, dont 100.000 mégawatts en RDC, l’Afrique centrale est à même de satisfaire sa demande en électricité et d’alimenter les régions voisines. Il suffit pour cela de mutualiser nos efforts et de mettre en place le cadre approprié », a fait savoir O. Mwenze.
Plusieurs documents ont été examinés puis adoptés au cours de ces assises. Il s'agit, entre autres, du Traité des décisions portant création de la CORREAC, du projet des règlements portant organisation de la CORREAC, du cahier des charges pour le choix du siège de la CORREAC, des critères pour le recrutement du personnel de la structure opérationnelle de la CORREAC.
Concernant le siège de cet organe régional de régulation, la délégation congolaise a manifesté sa volonté de l'abriter.
Le président de la commission de la CEEAC représenté, le secrétaire permanent du pool énergétique de l’Afrique centrale (PEAC) et le directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) étaient présents lors du lancement de ces travaux.
Merveil Molo