La Société minière du Katanga (SOMIKA) est accusée par la plateforme des organisations de la société civile d'avoir pollué la rivière, les champs et étangs des habitants du village Lupoto situé à 25 kilomètres de la ville de Lubumbashi (Haut-Katanga) depuis plusieurs semaines.
Les responsables de l'entreprise SOMIKA ont indiqué à 7SUR7.CD le vendredi 24 juin 2022, qu'une randonnée avec les membres de la société civile a été organisée dans l'enceinte de la société pour vérifier les faits.
Patrick Barum Sensele, directeur des ressources humaines au sein de ladite société précise que les échantillons de l'eau et de sol ont été prélevés pour confirmer ou infirmer les propos de la société civile.
« Par rapport au problème opposé aux ONG qui, d'ailleurs travaillent pour la communauté, nous aussi nous travaillons pour la communauté. Nous pensons que nous voyons la même direction : la communauté d'abord. Ce que pour la qualité comme on nous a dit, nous allons attendre les résultats des analyses qui seront faites par les experts et de deux côtés donc un expert des ONG et un autre de SOMIKA qui vient de l'Université de Lubumbashi », a-t-il expliqué.
Il a par la suite, rappelé que la SOMIKA est l'une des entreprises minières dans le Haut-Katanga à avoir signé un cahier des charges avec la communauté environnante. Ce qui fait, a-t-il poursuivi, qu'elle soit aux côtés de la population.
« SOMIKA est une entreprise citoyenne qui s'est déjà investie dans le social de la population environnante et d'ailleurs, SOMIKA est parmi les premières entreprises à signer le cahier des charges et à l'exécuter à 90% pour cette année. Le budget est étalé pour 5 ans pour une valeur de 7 millions 400 mille dollars », a conclu Patrick Barum Sensele.
Il est à noter que dans son communiqué parvenu à 7SUR7.CD le 11 juin dernier, la plateforme des organisations de la société civile œuvrant dans la décentralisation et les finances publiques souhaitent que la société minière du Katanga puisse indemniser, en cas des pollutions, les victimes et mettre sur pied une commission mixte de suivi et exécution.
Patient Lukusa, à Lubumbashi