Des enseignants des écoles réactivées et d'autres qui ont été nouvellement mécanisés observent un sit-in devant le bâtiment administratif du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE) à Gemena, ville-capitale du Sud-Ubangi.
Pour exprimer leur ras-le-bol, ces enseignants qui réclament 11 mois de salaire pour les uns et 2 mois pour les autres nouvellement mécanisés en avril dernier ont passé des nuits blanches mardi, mercredi et Jeudi devant le bâtiment administratif du SECOPE.
« Nous sommes venus ici réclamer notre droit. C'est-à-dire notre salaire. Il y a certaines écoles qui ont été désactivées et réactivées et d'autres écoles qui sont nouvellement mécanisées mais jusqu'à présent nous ne touchons pas. C'est pourquoi nous sommes venus réclamer nos droits. Il n'y a pas une solution palliative. Ils nous ont demandé seulement d'aller ouvrir les comptes et que les enseignants réactivés puissent attendre jusqu'à ce qu'on puisse lancer l'appel. Nous maintenons notre position. Nous n'allons quitter le bureau SECOPE que si on nous sert notre argent », a déclaré l'un des enseignants manifestants joint par 7SUR7.CD le jeudi 09 juin 2022.
Contacté par la presse locale, le directeur provincial du SECOPE Sud-Ubangi 1, Simon Wita a fait savoir aux manifestants que son service ne se limite qu'au niveau du contrôle et de suivi de la paie. Cependant, ajoute-t-il, la paie proprement dite est faite au niveau de la Banque ou encore de Caritas.
« Depuis la réforme, le SECOPE s'occupe du contrôle et le suivi de la paie. SECOPE ne paie pas. Nous comme agents de SECOPE, nous sommes enseignants debout. Tous nous sommes payés par la Banque. Donc il y a encore la confusion, il y a des gens qui pensent encore que c'est le SECOPE qui paie. Nous disons non », fait-il remarquer.
Il sied de noter que malgré cette déclaration du directeur provincial du SECOPE Sud-Ubangi 1, ces enseignants qui réclament plusieurs mois d'arriérés de salaire entendent obtenir une solution à leurs revendications auprès des autorités compétentes avant de mettre fin à leur sit-in.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena