La Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES S.A) n'est pas impliquée dans la déversion des eaux usées industrielles sur la rivière Kalemba et ne produit pas des impacts négatifs sur les champs et habitations des villages Yenge et Kapanga dans la province du Lualaba.
C'est ce qui ressort du rapport de la Direction de Protection de l'Environnement Minier (DPEM) de la Division Provinciale des Mines au Lualaba, qui a mené une enquête en amont et en aval sur la rivière Kalemba dans le but d'apporter une lumière sur un communiqué, des images et vidéos publiés sur les réseaux sociaux par l'ONG Afrewatch (African Ressources Watch), accusant la SICOMINES de polluer les eaux desdits villages, fait savoir un communiqué parvenu à 7SUR7.CD ce lundi 18 avril 2022.
"Selon le rapport de la DPEM, les résultats issus de ces enquêtes ont révélé que les images, telles que sont décrites dans les images, les vidéos et dans le communiqué de l'ONG Afrewatch ne reflètent pas les réalités du terrain. À cet effet, plusieurs constats ont été révélés par la DPEM selon lesquels la SICOMINES n'est ni impliquée dans cette déversion des eaux usées industrielles sur la rivière Kalemba, n'a ni des impacts négatifs sur les champs et habitations des villages Yenge et Kapanga, tel que prétendu dans un communiqué de presse, vidéos et images publiés par cette ONG le mois dernier à travers les réseaux sociaux", rapporte ce communiqué.
Le rapport de la DPEM, note la même source, révèle qu'un afflux important des eaux s'échappent d'une concession minière autre que la SICOMINES, contrairement aux allégations de l'ONG Afrewatch. À l'en croire, les enquêtes effectuées sur place par la DPEM souligne également qu'il n'existe aucun aspect d'écoulement massif d'eau ou des produits chimiques en amont comme en aval de la SICOMINES dans la rivière Kalemba.
Cependant, renseigne ledit communiqué, le rapport de la DPEM révèle que cette entreprise minière dispose d'un bassin de rejet constitué des déchets provenant des processus d'extraction. Sur ce, les eux d'effusion de la SICOMINES qui s'échappent sont canalisées par des canaux spécifiques pour être plongées dans le circuit initial de recyclage, martèle-t-il.
D'après ce document, la DPEM met en évidence aussi le fait que les eaux recueillies par le drain du bassin secondaire sont redirigés vers une station équipée de 4 pompes immergées qui renvoient les eaux dans l'usine de traitement des minerais et/ou dans le bassin de rejet en fonction des besoins en apport en eau.
"Au niveau de la digue de haut Kalemba qui constitue le point en aval de l’écoulement des eaux usées provenant de la société SICOMINES SA, KCC et ancienne digue de la GECAMINES SA (Poto Poto), cette dernière est située à 1500 mètres en aval de la concession de la société SICOMINES SA, après prélèvement des échantillons derrière et devant le pont reliant le chemin qui mène vers le village Yenge une fois de plus aucun signe de déversement accidentel des eaux d’usine", affirme le même communiqué.
Et de poursuivre : "Le DPEM a, par ailleurs, souligné l'importance qu'attribue la société SICOMINES SA dans la gestion environnementale de sa concession, qui disponnibilise des moyens matériels et financiers colossaux pour l’entretien de ces deux bassins de rejet avec une technologie évidente pour son exploitation minière".
Par conséquent, la SICOMINES déplore la déformation de l'information faite par plusieurs ONG dans le but de ternir son image au niveau national qu'international. Elle rappelle, en outre, son engagement à accompagner la RDC dans son développement ainsi qu'à promouvoir le respect de la vie humaine dans la protection de l’environnement.
Prince Mayiro