![7SUR7](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2022-03/106D8DE2-5369-4CB2-8D01-F6E5D5385A25.jpeg?itok=epk0ixt_)
En séjour à Mbandaka dans la province de l'Équateur, le ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) a lancé officiellement ce jeudi 10 mars 2022, la caravane nationale de formation et d’information sur le système LMD (Licence, Maîtrise et Doctorat). La mise en œuvre de cette réforme était la recommandation phare des états généraux de l'ESU organisés au mois de septembre dernier à Lubumbashi (Haut-Katanga).
Cette cérémonie de lancement s'est déroulée l’ISP-Mbandaka en présence des professeurs, chefs de travaux, assistants et étudiants de cet établissement.
Dans son speech, Muhindo Nzangi Butondo a expliqué que la caravane nationale sur le système LMD « a pour but de renforcer les formations basiques organisées au sein des conférences provinciales ».
« À l'occasion de cette itinérance, la caravane nationale sur le système LMD apparaît comme une étape importante au cours de laquelle l'autorité de tutelle s'entretient avec les différentes parties prenantes du secteur pour non seulement les écouter, formuler les directives précises, mais aussi et surtout les encourager à relever les défis liés à la mise en œuvre du système LMD dans notre pays », a déclaré le ministre de l'ESU.
Tout en rappelant l'importance de cette réforme qui vise à rehausser le niveau et la qualité de l'enseignement supérieur et universitaire, M. Nzangi a mobilisé toutes les parties pour la généralisation effective du système LMD.
« La mise en œuvre effective du système LMD s'est imposée comme élément majeur depuis le début de mon mandat à la tête du ministère. L'adoption de ce système relève de la loi et son application qui devait intervenir au terme de 12 mois après la promulgation de la Loi cadre de l'enseignement national, nous oblige tous à nous engager dans sa généralisation dans toutes les filières organisées dans nos établissements. Nous devons nous engager résolument dans cette dimension de professionnalisation de la formation grâce à un renouveau dans l'approche pédagogique. Ce qui appelle l'innovation méthodologique, renouvellement des modes de gestion, recadrage des approches des enseignements d'apprentissage. Cette réforme concerne donc tous les acteurs du secteur en commençant par les gestionnaires, les enseignants, le personnel administratif, les étudiants, les parents et le gouvernement », a-t-il souligné.
Il a réitéré l'engagement du Gouvernement à réussir ce pari pour se conformer à la loi et pour permettre une harmonisation du système éducatif congolais aux standards internationaux.
Le ministre M. Nzangi a, en outre, exprimé sa gratitude au chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour l’attention « particulière » qu’il accorde à l’enseignement supérieur et universitaire.
« J'aimerais remercier chaleureusement le président de la République pour son attachement à notre secteur. Ses recommandations formulées sur l’application progressive du LMD, lors du 40ème Conseil des ministres est un grand soutien pour nous. Ça nous réconforte et consolide notre détermination commune à poursuivre les efforts du redressement, de requalification de revalorisation et de modernisation de notre système éducatif », a-t-il dit en remerciant aussi le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, pour son accompagnement aux différentes actions du secteur de l'ESU dans le cadre du programme d’actions 2021-2023 du Gouvernement de la République.
Il sied de noter que cette formation sur le système LMD est organisée par la Commission Permanente des Études sous la supervision du ministère de l'ESU. Pour l'année académique 2021-2022, l'option a été levée que seules les classes de recrutement basculeront dans cette réforme.
À Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur, M. Nzangi a visité certains établissements notamment Unimba et ISTM Mbandaka. Bien avant, il s'était rendu au Gouvernorat pour présenter ses civilités à l'autorité provinciale qui, à travers son ministre de l’éducation, n'a pas manqué l'occasion de lui part des problèmes qui freinent l’épanouissement des professeurs, chefs de travaux, assistants ainsi que le personnel administratif de l’ESU.
Merveil Molo