La pénalisation de l'utilisation des enfants mineurs comme guides des personnes vivant avec handicap (PVAH) figure parmi les innovations apportées par la commission Politique, Administrative et Juridique (PAJ) du Senat à la proposition de loi portant protection et promotion des droits des PVAH.
Le président de la commission PAJ, le sénateur Jean Bakomito l'a dit dans une interview accordée à la presse après la séance plénière de ce lundi 22 novembre 2021.
"L'une des innovations c'est que nous avons proposé qu'il y ait un quota pour les PVAH dans la gestion de la chose publique à tous les niveaux... Nous avons proposé que les PVAH puissent bénéficier d'une assistance particulière même en terme de formation. Une formation qui soit adaptée à leur condition. En fait, c'est un ensemble de lois qui pénalisent par exemple le fait d'utiliser un enfant mineur comme guide, comme personne assistante aux PVAH... Même en ce qui concerne leurs biens. Le fait par exemple d'expolier un bien appartenant à une PVAH à cause de son handicap est désormais pénalisée", a dit ce sénateur.
Le rapport de la commission mixte socioculturelle, genre , famille, enfant et PAJ du Sénat sur la proposition de loi organique portant protection et promotion des droits des personnes vivant avec handicap (PVAH) a été adoptée à l'unanimité au cours de la séance plénière de ce lundi.
A la suite d'un vif débat à la chambre haute du parlement, le bureau a accordé 48 heures aux sénateurs pour faire parvenir à cette commission des amendements supplémentaires avant son vote à la prochaine plénière.
Ce texte de lois, en seconde lecture au Sénat, définit la PVAH comme tout celui qui présente des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles durables ainsi que la personne atteinte d’albinisme et du nanisme.
Moise Dianyishayi