Le concours à l’académie pour les nouvelles recrues au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo s’ouvre ce samedi 13 février 2021 et ira jusqu’au dimanche 14 du même mois, sur l’ensemble du territoire national.
5 jours plus tôt, Kinshasa a dépêché dans l'est du pays, le directeur chargé de l’information, de la sélection et de l’orientation au sein de la 34e région militaire pour notamment apporter certaines précisions sur ledit concours.
Devant le superviseur chargé de recrutement dans la région de Beni (zone qui fait face à la rébellion de l’ADF, Ndlr), le lieutenant-colonel Faustin Ndakala a expliqué que les malles contenant le questionnaire de ces concours sont déjà sur place afin de la passation des épreuves.
« Ça fait toute une année que nous étions en train d’inscrire les candidats désireux d’embrasser la carrière militaire. Mais hélas, c’est le jour-j. Kinshasa nous a envoyé des malles contenant le concours des différentes écoles militaires. Voilà pourquoi, je suis venu à la hâte à Beni présenter tous les candidats auprès du superviseur s’ils remplissent les conditions d’admission pour qu’ils puissent passer ce concours », a déclaré le lieutenant-colonel Faustin Ndakala.
Et de préciser : « Ce concours se passera sur toute l’étendue de la République. Les PP5, PP4 et les ratant des diplômes d’Etat feront l’école de sous-officier. Les diplômés feront l’académie ordinaire à Kananga pour une durée de 3 ans. Les graduats, licenciés et docteurs feront l’académie spéciale pour 9 mois. Les militaires capitaines, colonels feront l’école de commandement et d’état-major. Ici chez nous dans l’Est, nous faisons face à l’activisme rebelle, alors on nous a autorisé de continuer avec le recrutement durant les 3 jours restants (avant le 13 février, Ndlr). Qu’ils viennent en masse ».
En début janvier de l'année en cours, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a lancé l’école de guerre de Kinshasa, à travers son projet EGK mis en œuvre par le gouvernement congolais, avec l’appui de la République Française.
Joël Kaseso, à Butembo