![7SUR7.CD](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2020-04/IMG-20200415-WA0157~2.jpg?itok=dExr_S9T)
Dans la province du Sud-Ubangi, la société civile appelle le gouverneur à revisiter sa décision sur le confinement intermittent. Pour son président, Jules Mopila, qui s'est confié mardi 14 avril 2020 à 7SUR7.CD, Jean-Claude Mabenze a peu communiqué sur le confinement intermittent dit volontaire.
''Vu la gravité de ce virus là, nous avons estimé que chacun peut rester chez soi pour se prévenir. Nous savons que nous sommes à la porte de sortie sur Bangui (capitale de la République Centrafricaine, ndlr) et sur la République du Congo. Tout est possible que certains malades se glissent et nous amènent le virus ici. Sur ce plan là il n'y a pas débat. Mais nous avions dit autrefois qu'il fallait renforcer ces frontières. Jusque-là la sécurité au niveau des frontières à partir de Zongo jusqu'à Dongo et même au-delà reste un problème. Parce qu'il y a des gens qui avec facilité traversent. Et là c'est très risqué pour la province du Sud-Ubangi,'' a-t-il déclaré.
Et de renchérir : " S'il y avait une concentration sur les frontières et sur les mouvements, parce qu'entre-temps il y a certains avions qui arrivent et puis quelques personnes, ce contrôle des mouvements nous aiderait beaucoup mieux peut-être que le confinement''.
Cependant, déplore le président de la société civile du Sud-Ubangi Jules Mopila, ce confinement hormis son aspect voulu positif, il y a eu des tracasseries et des dérapages.
"Nous avons reçu l'appel de notre collègue de Bobito qui ce matin là déjà nous disait que l'autorité du coin avait avait décidé et il n'y avait pas de marché. Donc les gens n'ont même pas eu à faire (des achats, ndlr)", a-t-il dit.
Il souligne la nécessité pour le gouverneur Jean-Claude Mabenze de revisiter sa décision du confinement ainsi que les stratégies de la lutte contre la pandémie de coronavirus.
César Augustin Mokano Zawa, à Gemena