Depuis plus de 30ans, je ne cesse de dénoncer les effets dévastateurs des fuites de capitaux sous forme de flux financiers illicites néfastes au développement du Congo.
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les flux financiers illicites privent notre pays du développement à savoir, pas de services publics de base, pas sécurité et de justice pour tous ou des services sociaux de base tels que la santé et l’éducation; ce qui fragilise notre système financier et notre potentiel économique.
Les effets des fuites de capitaux ont des conséquences sur la croissance économique dans tous les pays d’Afrique et plus particulièrement au Congo notre pays.
Dans notre projet de société” la réfondation du Congo” adapté pour une orientation conjoncturelle et structurelle,
nous avons démontré comment y remédier et par conséquent générer des bénéfices pour notre développement exponentiel.
Les FFI engendrent des pertes économiques importantes. Autrefois, je m’efforcerai d’étayer ces résultats de deux façons. D’une part, je soulignerai le rôle crucial des « paradis fiscaux » ou des juridictions pratiquant le secret bancaire, en tant que facilitateurs des FFI. D’autre part, j’ai insisté sur les implications sociales et politiques de ces flux, en sus de leurs conséquences économiques directes.
Il est important d’évaluer la dimension sociale et politique des FFI pour au moins deux raisons. La première est que les changements sociaux et politiques ne sont pas des sous-produits mais des éléments essentiels du développement. Les retombées des FFI sur la société et la politique soulèvent donc d’importantes questions à part entière en matière de politique et de recherche.
La deuxième raison est que les conséquences sociales et politiques des FFI peuvent à leur tour influer sur la croissance économique. Comme je le soulignerai en conclusion, les FFI ont non seulement une incidence directe sur le niveau de l’investissement national, mais aussi un impact indirect sur l’efficacité de l’investissement.
Ils contribuent à créer un environnement social et politique qui rend l’investissement moins productif, ce qui ne favorise pas l’avenu des investisseurs étrangers “IDE”.
Affaire à suivre
Rémy Luvumbu pour Arc-en-tech intelligency