Goma : La Police met la main sur près de 50 présumés kidnappeurs

Lundi 6 janvier 2020 - 08:19
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7sur7

Près de 50 personnes soupçonnées d'être impliquées dans les Kidnappings des enfants en ville de Goma (chef-lieu du Nord-Kivu), ont été interpellées par la Police Nationale Congolaise le dimanche 05 janvier 2020 dans différents quartiers de la ville touristique.

L'information a été donnée à 7SUR7.CD par le vice-président de l'Assemblée Provinciale, Jean-Paul Lumbulumbu, à l'issue d'une descente sur terrain organisée conjointement entre le bureau de l'organe délibérant, la mairie de Goma, ainsi que les services de sécurité, avec notamment la participation des quelques élus.

Un "joli coup de filet" réalisé donc par la police après des cas récurrents de kidnappings qui ont attiré l'attention des autorités après une motion incidentielle soulevée par le député Jean-Paul Lumbulumbu le 28 décembre 2019 à la plénière sollicitant l'implication maximale des autorités provinciales pour éviter le pire.

D'après lui, il s'agit là de 90% de présumés kidnappeurs qui sont aux arrêts. Le même dimanche, une fillette âgée d'environ 3 ans a été retrouvée dans l'un des bastions des kidnappeurs appréhendés, après y avoir passé au moins 20 jours en captivité. Ces assaillants demandaient déjà la rançon pour libérer la fillette.

"La police a mis la main sur 50 personnes présumées être des kidnappeurs. Et de notre part nous pensons que c'est une journée réussie et parmi ces présumés il y en a ceux qui seraient liés dans la mort d'Ariane Balume (une fillette retrouvée morte 22 jours après avoir été kidnappée, ndlr). Il reste maintenant à la police de procéder au triage et de pouvoir libérer sans conditions tous ceux qui ne sont pas liés aux problèmes de Kidnappings mais tous ceux sur qui pèseront les indices sérieux de culpabilité, que la police puisse les transférer au parquet et qu'ils répondent de leurs actes", rapporte à 7SUR7.CD le député Jean-Paul Lumbulumbu Mutanava, élu de Lubero.

Il convient de préciser que la collaboration des services de télécoms est aussi souvent sollicitée par les élus et acteurs de la société civile. Cette dernière souhaite pour sa part, avoir des explications des sociétés de télécommunications œuvrant en RDC sur le mode opératoire des assaillants qui utilisent les réseaux des télécoms sans être inquiétés.

Glody Murhabazi, à Goma