Le ministre des finances, Sélé Yalahuli, l'ambassadeur de France en RDC, François Pujolas, et le directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) en RDC, Didier Grebert, ont signé le 27 novembre dernier à Kinshasa une convention de projet de développement de l'agriculture en zone de savanes et de forêts dégradées, en présence du ministre de tutelle, Joseph-Antoine Kasonga.
Ce projet évalué à 15 millions de dollars américains est financé par le Fonds national REDD + (FONAREDD), sur les ressources qui lui ont été déléguées par l'Initiative pour la Forêt en Afrique Centrale (CAFI), rapporte un communiqué de l'ambassade de France parvenu à 7SUR7.CD ce lundi 2 décembre 2019.
Pour François Pujolas, ledit projet doit permettre de passer d'une agriculture faiblement productive à une agriculture plus durable.
"En développant les exploitations et PME agricoles et en consolidant les économies locales à travers l'établissement de chaînes de valeurs durables, le projet doit permettre de passer d'une agriculture faiblement productive et peu rémunératrice à une agriculture plus durable et à plus haute valeur ajoutée", a indiqué l'ambassadeur de France en RDC.
À en croire l'ambassade de France, le projet de développement de l'agriculture en zone de savanes et de forêts dégradées interviendra pendant 4 ans dans les provinces de la Tshopo et du Kwilu.
Il devra également permettre la stabilisation du couvert forestier dans la zone de forêts dégradées et de savanes, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, F. Pujolas a rappelé que par "cet engagement, la France mettait l'expertise de l'AFD au service de la RDC et concrétisait ainsi l'alliance pour préservation des forêts tropicales annoncée par le président Macron le 23 septembre dernier à New-York [Etats-Unis Ndlr] et qui bénéficie d'ores et déjà du soutien du président Tshisekedi".
La RDC abrite le plus grand bassin forestier d'Afrique, et le second au monde. Ses forêts couvrent 153 millions d'hectares de superficie soit près de 65% de son territoire.
Prince Mayiro