La République démocratique du Congo a connu la guerre d’agression la plus meurtrière que l’Afrique n’est jamais connue. Massacre, viol, famine, on parle de plus 6 millions d’êtres humains qui ont perdu la vie en République démocratique du Congo. Cependant, aucune stèle, aucune plaque, aucune statue ou une journée pour commémorer ce qui s’est passé, comme si rien de s’était passé. Je ne suis pas un élu, une autorité ou une personne publique, je suis comme vous, un citoyen qui se pense qu’il serait juste pour ceux qui sont morts, pour nous même, pour nos enfants et pour l’histoire du pays que l’on puisse, ne serait-ce que pour une journée, se rappeler, se souvenir des nôtres morts à l’Est de la RDC.
Aussi, comme nos élus font souvent preuve d’indifférence sur les questions de mémoire collectif, j’ai pris humblement l’initiative d’écrire au Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploie, Travail et Prévoyance sociale afin de la proposer, au regard de sa compétence,d’élaborer une ordonnance à soumettre au Chef de l’Etat dont le but de consacrer une journée fériée à la mémoire de ceux qui ont été tués ou mort à la suite de la guerre d’agression dont la RDC fut victime à partir de 1998. Il en est ainsi également pour Papa Simon Kimbangu et Mama Kimpa Vita, figure emblématique de l’identité congolaise dont tout le monde parle mais dont peu connaissent l’histoire faute de commémoration.
Madame le Ministre ne m’a pas encore répondu et je ne serais croire qu’elle soit contre ce principe, aussi j’espère encore une réponse favorable.L’essentiel pour moi aura été d’essayer d’inciter les congolais à un devoir de mémoire sur leur propre histoire.
Ci-dessous : La correspondance transmis au Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploie, Travail et Prévoyance sociale